L'avenir de Red Bull et Renault continue d'agiter le monde de la F1
Aston Martin lié au taureau rouge | Aucune offre formulée à Lotus ?
Emmanuel Laurent - 7 Juillet 2015 20:03
Les spéculations vont bon train ces derniers jours quant à l'avenir du couple Red Bull-Renault. Si les deux entités ne cessent d'affirmer que leur accord valable jusqu'en 2016 sera respecté, la séparation pour 2017 semble elle inéluctable. Chacun cherche ainsi ses solutions et la presse se charge d'en énoncer les grandes lignes.
Un montage Mercedes/Aston Martin pour Red Bull ?
Red Bull Racing est ainsi au cœur d'une rumeur autour d'un montage que l'on aurait pu connaître avec Infiniti, à savoir un moteur Mercedes-Benz rebadgé Aston Martin. L'ensemble des entités concernées ont minimisé jusque-là ces spéculations mais l'intérêt du constructeur britannique pour la Formule 1 semble réel, si on considère que des médias très sérieux comme Autosport sont à l'origine de cette information. Mais chez Red Bull, on confirme que l'accord avec Infiniti est calé sur celui de Renault et donc valable jusqu'en 2016.
" Nous avons un contrat avec Infiniti et nous avons de très bons rapports avec eux. Tout ce qui se passera après 2016 est purement spéculatif ", commente simplement Christian Horner.
Aston Martin est également cité pour un accord avec Williams ou Force India. En parallèle, la marque fétiche de M. James Bond a débuté un partenariat industriel avec Adrian Newey, d'où - peut-être - l'origine de cette rumeur persistante...
Lotus informe qu'aucune offre de Renault n'est parvenue
L'arrivée d'une formation Renault alimente désormais quotidiennement les journaux mais du côté d'Enstone, on révèle qu'aucune offre concrète n'a pour le moment été faite.
" Aucune offre formelle n’a encore été faite par Renault pour nous racheter ", annonce Matthew Carter, le directeur général de Lotus.
Renault va probablement suivre attentivement la situation financière de l'écurie britannique, en prise à quelques soucis avec l'un de ses fournisseurs pour défaut de paiement. Lotus a quinze jours pour régler la note.
" Nous avons des accords avec ces sociétés et cela sera traité par la voie normale et non par la voie légale ", explique le britannique. " Cela n’aura aucun impact sur notre avenir. "
Reste à connaître cet avenir. Pour certains observateurs présents à Silverstone et dont les propos ont été rapportés par L'Equipe, le rachat de Lotus est " une affaire quasiment bouclée " et intéressante puisque Renault " n’aurait pas la charge de rembourser l’intégralité des dettes ", selon le quotidien français. Soit en parfait désaccord avec les propos tenus par Matthew Carter. Alors, info ou intox ?