
En parallèle du Grand-Prix du Brésil de Formule 1 se tenait à Bahreïn la finale de la saison 2025 du championnat du monde d’Endurance WEC. Alpine avait pour objectif de sauver sa cinquième place du classement des équipes sur une épreuve de huit heures, et avec une Balance des Performances moins favorable. Une lutte serrée et compliquée, où, sans pouvoir briller, Alpine sauve tout de même les meubles. Les regards sont néanmoins clairement tournés vers 2026.
Formule 1, WEC, les deux programmes majeurs d’Alpine partagent un point commun : celui de nourrir de grands espoirs pour la saison 2026. La firme au A fléché, fraîchement intégrée dans le cercle fermé des vainqueurs de la catégorie reine du championnat du monde d’Endurance, n’a pas été en mesure de conserver ce rang lors de l’ultime épreuve de la campagne actuelle, le week-end dernier à Bahreïn.
L’écurie française a d’abord souffert d’une Balance des Performances moins favorable avec l’ajout de deux kilos et la perte de 9KW de puissance en-dessous de 250 km/h. L’A424 a ensuite manqué de rythme sur l’exercice du tour rapide où les deux voitures ont été classées au-delà du top 10. La course, elle, a été bien plus convaincante, avec une meilleure compétitivité sur les longs relais et, une fois encore, de bonnes idées stratégiques.
Finalement, alors que de beaux points se profilaient, c’est une Safety-Car sortie au mauvais moment qui prive Alpine d’une arrivée dans le top 10, avec les onzième et douzième positions finales. Frustrant, d'autant que cela prive d'un point seulement le A fléché de la cinquième place du classement des équipes, avec l’obtention de la sixième position finale (sur huit), juste devant Peugeot et Aston Martin.
" Nous savions que nous avions un bon rythme de course, donc la stratégie était de préserver les pneumatiques en vue des dernières heures ", explique Philippe Sinault, Team Principal Alpine Endurance Team. " C'est ce que nous avons fait, et nous étions en mesure de viser entre la cinquième et la septième place avant la dernière heure. C'était très satisfaisant compte tenu de nos positions de départ. "
" Ensuite, il y a eu la voiture de sécurité virtuelle et l'intervention du safety car. Cela fait partie du jeu. C'est évidemment frustrant de ne pas être récompensés par un meilleur résultat, mais la grande satisfaction reste le rythme affiché. Nous avons vu que nous pouvions nous battre avec tout le monde dans un peloton extrêmement serré, et que nous étions capables de faire quelque chose de bien. Il reste beaucoup de travail, mais c'est encourageant ", ajoute-t-il.
Alpine a souffert cette saison d’une certaine irrégularité dans ses résultats et son rythme. La sixième place est finalement assez logique, même si l’écurie française a également manqué de réussites. On retient cependant la magnifique victoire lors de l’épreuve du Japon, celle-ci restera historique pour la firme sportive du groupe Renault, en attendant du mieux pour la saison prochaine.
Le WEC constitue en effet l’une des pierres angulaires de la stratégie sportive d’Alpine. Les moyens sont déployés pour donner de la performance à ce programme, entre des investissements dans l’équipe et le rappatriement de certaines activités à Viry-Châtillon. L’équipe n’en reste pas là avec la nomination de Fabrice Roussel au poste de Directeur technique. Un ingénieur de forte renommée avec beaucoup d’expériences acquises notamment en Formule E mais aussi et surtout en Endurance.
Plus spéctaculaire encore, la signature d’Antonio Felix da Costa. Le portugais a un appétit d’orgre pour le WEC et son arrivée apporte un réel vent de fraîcheur à l’écurie française. En piste sur le circuit Bugatti du Mans pour un court Shakedown, le nouveau fer de lance d’Alpine était surtout présent au Rookie Test de ce dimanche. L’occasion pour lui d’effectuer de nombreux kilomètres et de se faire remarquer avec le meilleur temps du jour.
" Ce test à Bahreïn, c’était une journée que j’attendais avec beaucoup d’impatience ", a déclaré Antonio Felix da Costa pour le compte d’Autohebdo.fr. " J’ai travaillé très dur pour revenir dans ce paddock, dans ce championnat, et quand nous avons signé avec Alpine, j’ai vraiment commencé à avoir hâte de pouvoir prendre le volant pour de bon. Regarder la course samedi, ça m’a aussi donné très envie de rouler ce dimanche. Après deux ou trois tours, j’ai un peu réveillé tous mes réflexes de pilote d’Endurance, et c’était comme si j’avais piloté hier pour la dernière fois avec Jota en LMP2 et en Hypercar. "
Antonio Felix da Costa ne viendra pas seul. Son A424 va aussi évoluer pour la saison prochaine avec des évolutions aérodynamiques et mécaniques faisant l’objet de l’utilisation d’un joker, en vue d’une homologation prévue mi-décembre. Le portugais était d’ailleurs de nouveau en piste pour une session privée, toujours à Bahreïn, pour valider ces nouveautés.
Reste désormais pour Alpine la nécessité de finaliser la composition de l’ensemble de ses équipages. On s’attend à ce que Paul-Loup Chatin rejoigne le projet Hyundai tandis que le A fléché s’impatiente de l’indécision de Mick Schumacher. Ce dernier pourrait rebondir en Indycar mais rien n’est encore sûr. L’allemand a été mis sous pression pour choisir rapidement.
Un ancien de la maison Alpine et surtout associé au milieu de la monoplace, Victor Martins, pourrrait retrouver le A fléché et participer au projet. Le français est un candidat sérieusement envisagé, notamment si Mick Schumacher décide de rouler pour un autre programme. Il faudra toutefois s’armer d’un peu de patience pour connaître ces équipages qui mêleront, à priori, de la stabilité avec – un peu – de nouveautés !
Très belles fêtes de fin d’année 2025 !
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