Mon titre parle du pitwalk, mais je vais d’abord revenir un petit peu sur l’aéroport. Il y a en effet deux phases (comme un gâteau et son glaçage, on y revient plusieurs fois). Nous voilà donc repartis vers l’aéroport jeudi matin, afin de croiser, sûrement cette fois-ci, des têtes connues (enfin du moins vues à la télé). La madame bien sympathique revient nous voir, nous confirmant que le balais des pilotes commencera à 10 heures avec un certain Lewis Hamilton. Seul problème, la grosse voiture noire à vitre teintées, cette fois-ci garée pile devant la porte de sortie, et non pas plus loin après les barrières comme mercredi soir (chose qui m’a permis de faire coucou à Vettel, oui oui je me suis ridiculisée). Question donc ! (Pas pour un champion, mais presque.) Le pilote va-t-il foncer dans la voiture et nous snober, ou être gentil et faire le tour pour signer des autographes ?


L’option 2 fut valable pour Hamilton. Très abordable, souriant, signant absolument tout le monde. Perez fera de même, nous voila donc confiants pour la suite des évènements (faut dire que quand celui-ci a vu le taxi crado qui venait le chercher, il a du avoir les boules de partir, Button lui avait un van complet vitre teintées, m’enfin j’dis ça hein). Oui mais voila, le jamais 2 sans 3 ne s’applique pas avec Button. 2 autographes signés, une photo et plouf dans le van avec "Jessi" comme il l’appelle. Limite si papa Button ne nous en aurait pas signé plus. Même résultat avec le grand Mark, quelques autographes signés près de la voiture, et le voilà qui s’engouffre (je vous passe les insultes de certains, y avait matière à faire un dictionnaire). Il est midi, "plus personne pour aujourd’hui" nous annonce-t-on. Prochaine étape : le pitwalk !


Etant une habituée du circuit Bugatti, je me doute de ce à quoi ressemble un trafic autour d’un circuit. Mais je dois avouer que Spa, c’est un peu le gros méga bordel. Je vous passe donc le moment des bouchons/garage dans un champ. Je dois me confesser, oui, j’ai gratté la moitié de la file qui allait au pitwalk en passant derrière les bungalow des vendeurs de gaufres et frites avant la grille à La Source. Veuillez m’en pardonner, mais cela me fut trop profitable. J’ai du faire le sprint de ma vie ce jour là. Sans vouloir me la péter (non enfin si, enfin quoique), avec 4 ans d’athlé, je savais un peu courir. Mais après avoir descendu en sprint La Source et avoir remonté toute la pitlane (là j’ai regretté d’être fan de Vettel), j’ai bien cru décéder devant son stand. Cela aurait été un peu con quand même, me direz vous !

Bon ok, bien qu’étant au bord du malaise (ça y est la moitié d’entre vous doit me trouver barrée), j’étais au premier rang, pile devant Heidi ! (Non pas la vraie Heidi hein, juste Heidi la RB9.) Bien qu’ayant faillis monter sur le podium pour étrangler le speaker néerlandais (gonflant un peu le gars), j’étais loin de me douter que j’allais connaitre le VRAI pitwalk. Sans même avoir vu Seb, je savais qu’il arrivait. Pourquoi ? Cette pression humaine géante qui m’a écrasée contre la barrière, et l’air horrifié des 4 gardes du corps aussi baraqués que Teddy Riner devant la tenir. Concrètement, tu te retrouves écrasé pendant 30/35 minutes (le temps qu’est resté Vettel), en tentant d’attraper une carte et un autographe tout en survivant. Koh Lanta à côté c’est du pipi de chat ! (Bon peut être pas quand même, je me sens juste survivor). (Oui sur la photo qui suit il fait un peu Zobie la mouche, mais il était pile devant moi alors voila.)


Ha j’ai oublié aussi les coups que l’ont reçoit, les hurlements dans les oreilles "SEBASTIAAAAAAAAAAAN" (oui oui, comme si il allait te répondre "Oui Gérard j’arrive !") et les débuts de bagarre parce que Henri a piqué la casquette signée que tendait Marcel. J’avoue que j’ai un peu crâné quand plusieurs personnes autour de moi se sont demandé comment j’avais fais pour avoir ma photo avec Vettel (oh 5 ans d’attente pour cette foutue photo alors hein). Mitraillage, canardage avec l’appareil photo, foutage de gueule de la coiffure de Vettel par les mécanos (c'est vrai que c'est moche) et le revoilà partis. Je compatis pour les fans de Ferrari et Mercedes qui ont vécu la même chose que moi, c'était autant le bordel chez les voisins. Petit passage devant chez McLaren pour regarder les entraînements, petit passage sur la grille, (on se sent bien petit quand on sait que le départ c'est ici !) photos sur la pole tout ça tout ça. Petit coucou à Webber qui faisait des petits tours à vélo (deuxième fois que je me ridiculise dans le week end avec mes coucou) et nous voilà repartis. Je n’ai donc qu’un conseil à vous donner : préparez vous physiquement, le pitwalk c’est du sport !

A suivre, première journée au circuit !



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