Un temps évoqué puis aussitôt démenti par le Team Lotus Renault, l'écurie Malaisienne devrait tout de même procéder à un changement de nom la saison prochaine. Pour Tony Fernandes, il est en effet peu productif d'avoir deux équipes Lotus en Formule 1, notamment pour ce qui est de la communication auprès du grand public.

"J'ai toujours eu un problème avec notre nom: suis-je vraiment l'équipe Lotus?", s'interroge Tony Fernandes à Autosport.com. "J'ai aussi toujours dit que nous voulions être dans le secteur automobile et je n'ai jamais caché ce fait. Et maintenant nous avons Caterham."

Allons-nous donc vers une arrivée de Caterham en Formule 1 et de l'utilisation du nom Lotus pour l'écurie d'Enstone? Des discussions ont visiblement eu lieu à Monza, puisque Dany Bahar, le Président de Group Lotus, et Tony Fernandes ont été aperçu ensemble. Une information confirmée par Eric Boullier.

"Je viens de voir dans le paddock que Dany Bahar parlait bien avec Tony Fernandes, donc je pense qu'il y a un arrangement qui a été fait", explique le français à Autosport.com.

"Nous verrons bien. Changer le nom de l'équipe / châssis peut avoir des complications avec le parrainage et bien évidemment avec l'argent issu de la télévision, donc c'est une question que nous devons relever quand nous aurons tous les éléments dans nos mains", conclut le français.

Il faut dire qu'un changement de nom peut avoir pour lourde conséquence la perte des revenus liés à la télévision. Un accord de l'ensemble des équipes doit, de plus, être obtenu unanimement.

Par ailleurs, le Team Lotus Renault envisage de s'installer près du circuit de Silverstone, pour pouvoir mener à bien l'ensemble de ses projets. L'usine d'Hingham ne serait pas pour autant abandonnée, puisque Tony Fernandes veut la transformer en un centre de technologie et d’ingénierie.

Le nouvel établissement pourrait être situé dans le parc d’activités créé récemment à côté du mythique tracé britannique, ou alors dans l'ancienne usine Arrows & Super Aguri, à Leafield. Tony Fernandes espère pouvoir travailler dans ses locaux après le Grand-Prix d'Australie 2012.