L'avenir de Romain Grosjean est au cœur des préoccupations dans le paddock de Formule 1. Le français est annoncé du côté de McLaren mais son avenir pourrait bien se conjuguer avec Enstone, qu'il y ait un moteur Renault ou Mercedes. Malgré une saison 2014 difficile, notre ami croit en effet toujours en l'écurie britannique, même s'il reste ouvert à toutes propositions.

"Je veux gagner des courses dans un proche avenir et nous y travaillons", affirme Romain Grosjean à Autosport.com. "Mes options sont ouvertes pour l'avenir".

Le français se met à rêver d'un retour de Lotus sur le devant de la scène comme l'avait fait Brawn en 2009, après le retrait de Honda. La réglementation stable entre 2014 et 2015 limitera cependant ce type de performance.

"Si vous regardez Jenson [Button] en 2008, il a été très mal avec Honda, mais cela a changé avec Brawn et il a été champion du monde", explique Romain Grosjean. "Avoir des années difficiles fait partie de votre carrière - vous devez l'accepter et ne pas être frustré."

"Je suis sûre à 99,99 pour cent que Lotus va être mieux l'année prochaine", ajoute-t-il.

Romain Grosjean en profite pour cibler le mal de sa monoplace actuelle. Si le Power Unit laisse à désirer, c'est surtout le freinage qui pose problème au pilote.

"Pour le moment, j'ai encore du mal avec les freins", admet le pilote Lotus-Renault. "Bien sûr, nous avons moins d'appui que l'an dernier, et des pneus plus durs, mais je suis très sensible au freinage. Nous travaillons actuellement sur cet aspect."

"J'aime une voiture constante sur laquelle je peux construire mon week-end et me dire qu'au tour suivant, je pourrai freiner trois mètres plus loin, et si ça ne va pas, perdre un dixième", poursuit Romain.

"Aujourd'hui, je perds une seconde si je fais ça parce que je vais trop au large. C'est quelque chose avec laquelle je me bats, donc j'ai juste besoin de comprendre et de parfois modifier ma façon de conduire", ajoute-t-il.

Romain Grosjean dispose désormais de deux semaines de vacances pour se reposer et faire le point sur la situation. Son avenir risque de ne pas être avec Renault car les places disponibles dans le clan français sont peu nombreuses. Reste à voir si le français opte pour le défi McLaren-Honda - sous réserve que l'écurie de Woking formule une offre -, ou décide de poursuivre chez Lotus-Mercedes, dont la saison 2015 ne peut difficilement être pire que cette année.