Annoncé du côté de Caterham-Renault, Vitaly Petrov pourrait finalement signer avec Pirelli, pour devenir le pilote de développement officiel du manufacturier de pneumatiques italien. Le russe n'est toutefois pas exclu de la course à un baquet au sein de la structure malaisienne, puisque son contrat comporterait une clause pour se libérer de tout engagement, dans le cas où une offre de titulaire serait faite.

Vitaly Petrov s'est rendu ce mercredi à une conférence Pirelli, au cours de laquelle il n'a pas confirmé son éventuel rôle avec l'entreprise italienne, ni infirmé les bruits l'envoyant du côté de Caterham-Renault. En clair, l'avenir du russe se situe entre ces deux entités.

"Je veux rester en F1 parce que si je perds un an, il sera très difficile de revenir et de prendre une place pour 2013. C'est donc important de rester", explique Vitaly Petrov à Autosport.com.

Le russe a bien sûr des vues sur Caterham-Renault, avec la possibilité d'une alternance, voir d'un remplacement du pilote Jarno Trulli. Il s'agit probablement de la seule opportunité pour lui d'obtenir un poste de titulaire pour 2012. "L'objectif numéro un est de participer aux essais de Jerez, le 7 février", ajoute Vitaly Petrov.

Sa manager, Oksana Kosachenko, était d'ailleurs en Angleterre en début de semaine pour poursuivre les négociations. Vitaly Petrov peut compter sur plusieurs sponsors russes, qui étaient d'ailleurs présents chez Renault, et qui ont depuis quitté l'écurie d'Enstone.

Le natif de Vyborg espère désormais pouvoir en dire plus sur son avenir d'ici une semaine. "Si je dis quelque chose maintenant, ce sera transformé en un tas d'histoires. S'il vous plaît, attendez un peu, une semaine encore. Je veux dire quelque chose mais je ne peux pas le dire pour le moment", précise-t-il.

Vitaly Petrov n'a par ailleurs aucune rancune vis-à-vis du Lotus F1 Team, qui l'a écarté alors qu'il disposait d'un contrat pour 2012. Sa déclaration, virulente, du dernier Grand-Prix d'Abu Dhabi, où le russe se montrait très critique à l'égard de la formation d'Enstone, a peut-être joué en sa défaveur.

"Je pense que cela en a fait partie", estime Vitaly Petrov, sur Autosport.com. "J'ai compris que je n'aurais pas du parler de l'équipe comme cela, mais ce qui est fait est fait et je n'ai pas particulièrement de colère vis-à-vis de ça. Nous sommes dans la nouvelle année, tout ceci est donc fini, je suis entièrement prêt pour 2012. L'équipe a pris la décision de se séparer de moi, je dois l'accepter et passer à autre chose", conclut Vitaly Petrov.

L'incertitude n'est donc pas encore complètement levée sur l'avenir du pilote russe, mais Pirelli et Caterham-Renault semblent à l'heure actuelle les pistes les plus sérieuses de Vitaly Petrov. Réponse d'ici une semaine?