Deux saisons et puis c'est tout pour Kimi Räikkönen avec Lotus-Renault. Ce refrain, on le connaissait déjà après la signature du Finlandais chez Ferrari pour 2014. Mais les tensions récentes et un mal de dos chronique ont permis une anticipation de cette séparation. Une triste fin alors que le bilan global est plutôt positif.

Kimi Räikkönen chez Lotus-Renault, c'est 37 Grand-Prix, deux victoires, 15 podiums et une belle troisième place finale au classement des pilotes la saison passée. Ce mariage, inattendu à la fin de l'année 2011, a permis au finlandais et à Enstone de se relancer en Formule 1. Une sorte de collaboration gagnante-gagnante.

Malheureusement, un manque cruel de moyen financier ont généré des retards voir des absences de paiements, notamment pour le salaire de Kimi. Cela, couplé à une montée en puissance de Romain Grosjean, ont entraîné des tensions. La dispute en pleine course entre le finlandais et Alan Permane lors du Grand-Prix d'Inde restera comme le symbole de ce désamour.

Ce dimanche, nous apprenons avec stupéfaction le forfait du Champion du monde 2007. Lotus aurait appris la nouvelle qu'hier soir, selon les dernières informations. Le clan Räikkönen évoque une opération au dos. Certains y voient là une manière détournée de mettre un terme à sa collaboration avec Enstone, en raison du non-versement de son salaire.

Une bien triste fin, d'autant que la dernière image de Kimi dans une voiture propulsée par un moteur Renault sera son abandon dès le premier virage du Grand-Prix d'Abu Dhabi. Tout un symbole.

Bien sûr, de cette collaboration, il faudra retenir les deux magnifiques victoires et ses nombreux podiums. Kimi nous a fait rêver, sans aucun doute. Il a en tout cas permis la montée en puissance de Lotus et on n'oubliera pas son incroyable fiabilité.

Maintenant, place à l'avenir. Enstone annoncera en "temps voulu" son successeur pour les deux dernières courses. Beaucoup de noms circulent, nous préférons attendre sagement la décision finale.

Quant à Kimi, son départ précipité lui permet de poursuivre sa collaboration avec Ferrari. Le finlandais a déjà moulé son baquet la semaine dernière. Nous lui souhaitons bien entendu le meilleur, mais toujours derrière un moteur Renault !