Chez Williams-Renault, le sourire est de sorti. Après une saison 2011 calamiteuse, l'équipe britannique a réalisé un hiver studieux et encourageant. Certes, la FW34 n'est pas encore une machine de guerre capable de jouer la gagne, mais cette monoplace est une base saine, en mesure, peut-être, de rentrer de temps en temps dans le top 10.

L'arrivée du moteur Renault, couplée à un staff technique remodelé, a clairement donné un nouveau souffle à Williams et le discours, à l'approche du Grand-Prix d'Australie, se veut positif et optimiste pour l'avenir. L'association Williams-Renault part donc d'un bon pied.

"Nous avons eu un programme de tests productifs cet hiver, avec la Williams-Renault FW34 qui a réalisé près de 5,330 kms, ce qui fait d'elle la voiture ayant eu le plus grand kilométrage", explique Mark Gillan, très heureux de cet intersaison 2012.

"Toute l'équipe a travaillé très dur pendant l'hiver pour éradiquer les zones où nous étions les plus faibles en 2011, en plus de l'intégration du nouveau moteur Renault Sport F1, et nous sommes maintenant impatients de commencer la saison", ajoute-t-il.

Cet hiver fut l'occasion pour Williams d'accueillir Bruno Senna et d'augmenter l'expérience de Pastor Maldonado et de Valterri Bottas. Ces trois hommes ont fait du bon boulot, à en croire le britannique.

"Au cours des trois semaines, Pastor, Bruno et Valtteri ont exceptionnellement bien conduit et ces deux derniers se sont bien intégrés à l'équipe avant la nouvelle saison, avec des visites hebdomadaires à l'usine et au simulateur", précise Mark Gillan.

Pastor Maldonado et Bruno Senna sont bien sûr impatients d'en découdre à l'Albert Park. Il est cependant difficile de savoir, à l'heure actuelle, où se situera la FW34. Fiable et peu consommatrice de gommes, la monoplace britannique manque de rythme sur les longs relais, ce qui pourrait être préjudiciable en course.

En attendant, c'est la météo et l'usure des gommes associées à celle des freins qu'il faudra surveiller de près. "La météo à Melbourne peut être variable et cette année semble ne pas être une exception. Comme il s'agit d'un circuit en ville, le tracé aura tendance à s'améliorer au fil des jours donc nous avons besoin de surveiller attentivement l'évolution des pneus Pirelli, qu'ils soient moyens ou tendres. La charge en carburant au départ de la course est plus élevée que sur la plupart des circuits, ce qui usera plus facilement les freins", conclut Mark Gillan.