Des mesures de protection en Formule E, le chômage partiel en Formule 1
Le Covid-19 continue d'apporter son lot de mesures en sport automobile
Confidential-Renault.fr - 11 Avril 2020 11:36
Le monde du sport automobile continue d’apporter des solutions de protection en ce contexte de crise du Covid-19, dont la fin n’est pas attendue pour tout de suite. Tandis que plusieurs écuries de Formule 1 font appel au chômage partiel, dont Renault, la Formule E a également pris des mesures pour assurer la pérennité de son championnat. Les autres compétitions retardent, elles, l’ensemble de ses évènements.
Le monde s’adapte au confinement et à la crise sanitaire qui ébranle actuellement la planète entière. Alors que la Formule 1 a déjà introduit des mesures drastiques pour maintenir à flot la discipline, c’est cette semaine au tour de son homologue électrique, la Formule E, d’en faire autant. Cela implique Nissan, qui dispose de son équipe officielle.
Au-delà de repousser ou annuler les épreuves de printemps de l’actuelle saison 2019-2020 – la reprise est aujourd’hui prévue pour mi-juin -, la discipline reine des monoplaces électriques joue aussi sur le calendrier et les règles de développement pour limiter l’impact financier du Covid-19. On s’attend à une baisse de l’ordre de 50% des investissements consentis dans ce domaine.
Il a ainsi été décidé que le groupe motopropulseur ne pourra être modifié qu’une seule fois sur une échéance de deux ans, avec une période d’homologation allongée. Les constructeurs pourront lancer le nouveau bloc l’an prochain ou lors de la saison suivante, selon sa convenance. Cela signifie que le moteur de cette année ou celui de l’an prochain sera utilisé deux ans.
De son côté, la version évoluée de la monoplace Gen2, appelée " Gen2 EVO ", verra son lancement retardé d’une saison. L’auto débutera ainsi lors de la campagne 2021-2022.
En Formule 1, c’est le chômage partiel qui fait l’objet d’une forte actualité ces jours. Chez Renault, c’est même l’ensemble de la branche sport automobile qui voit ce régime s’appliquer. Selon les sites, les mesures diffèrent légèrement du fait de la réglementation locale.
À Viry-Châtillon, Renault indique " recourir à l’activité partielle à compter du 6 avril pour une durée prévisionnelle de 12 semaines ", une durée qui pourra " être soit réduite soit prolongée en fonction de l’évolution de la situation. "
Ce site ne travaille pas uniquement pour la Formule 1. Les autres activités sont également concernées, mais avec une plus grande souplesse. " Pour les activités non couvertes par le shutdown FIA – Formule Electrique et Compétition Clients – le travail reprendra en fonction de la situation sanitaire et des besoins de l’entreprise ", précise le Losange.
Concernant Enstone, depuis le 1er avril, la " très grande majorité des personnels d’Enstone est en arrêt total d’activité et ce jusqu’au 31 mai en fonction de l’évolution de la situation ", avec une réduction de salaires pour tous les employés, y compris ceux devant encore travailler.