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Red Bull Racing

Formule 1 - Equipes - Red Bull Racing

Red-Bull-Racing

Red Bull Racing est une écurie autrichienne créée en 2005 par le groupe Red Bull GmbH, à l’initiative de son président Dietrich Mateschitz, sur les fondements de l’écurie Jaguar Racing. Basée à Milton Keynes, Red Bull signe un contrat de partenariat moteur avec Renault en 2007.

La première F1 de cette nouvelle association - la RB3 - est une monoplace conçue par une équipe technique recomposée, emmenée par le talentueux et célèbre ingénieur Adrian Newey. Elle reçoit l’un des meilleurs blocs propulseurs du moment, le Renault RS27. Pour la piloter, Mark Webber est recruté, associé au vétéran David Coulthard.

Cette première saison laisse un goût de frustration à Red Bull-Renault. Rapide, la RB3-Renault se bat régulièrement pour le top 8 mais son manque de fiabilité la prive de nombreux points. Seul Mark Webber parvient à monter sur le podium, avec une troisième place acquise lors du Grand Prix d’Europe.

Red Bull Racing Renault inscrit au final 24 unités et décroche la cinquième place au classement des constructeurs – après le déclassement de McLaren-Mercedes Benz – mais le bilan aurait pu être bien meilleur.

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En 2008, la formation autrichienne conserve ses pilotes et ses ingénieurs, et se fixe pour objectif de corriger ses problèmes de fiabilité, tout en maintenant son niveau de performance. La RB4-Renault est ainsi une version évoluée de la RB3.

Cette nouvelle monoplace se montre d’entrée de jeu fiable et performante. La première partie de saison est encourageante, avec plusieurs entrées dans les points, un podium de David Coulthard et une première ligne de Mark Webber en Grande-Bretagne. La deuxième partie de campagne est cependant nettement moins bonne. La RB4-Renault rentre dans le rang côté performance, se fait dominer par sa petite sœur, la Scuderia Toro Rosso, et doit en plus composer avec des faits de course défavorables.

L’équipe souffre de ces résultats et recule dans le classement. Red Bull-Renault termine finalement la saison à la septième place du classement des constructeurs, avec 29 points.

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Pour la saison 2009, la formation autrichienne recrute Sebastien Vettel, la révélation 2008, en remplacement de David Coulthard, parti à la retraite. L’allemand est associé à Mark Webber. Les liens entre Renault et Red Bull Racing sont par ailleurs renforcés, puisque le KERS, le système de récupération d’énergie, est le fruit d’un développement commun.

Cet élément, justement, fait partie intégrante d’une nouvelle réglementation technique, faisant la part belle à l’aérodynamisme et au retour des pneumatiques slicks. L’occasion rêvée pour Red Bull-Renault de tirer son épingle du jeu. Les objectifs de l’écurie autrichienne restent toutefois modestes : le taureau rouge souhaite simplement entrer dans le top 5 et signer sa première victoire en Formule 1.

La saison 2009 est toutefois marquée par la polémique du diffuseur à double étage. Lancée et parfaitement exploitée par Brawn GP, ce composant aérodynamique procure un avantage en performance exceptionnel, mais sa légalité est sujette à débat. Finalement autorisé, Red Bull-Renault choisi malgré tout de ne pas l’adopter, la RB5 étant suffisamment performante sans pour éviter de prendre le risque de modifier l’équilibre aérodynamique de la voiture.

Le taureau rouge décide également de faire l’impasse sur le KERS, pas assez convaincu par son apport en dépit de l’utilisation de cet élément par la majeure partie de ses concurrents. Très vite, Red Bull-Renault prouve le bien-fondé de ses décisions, et la qualité de son package RB5-Renault RS27. Dès la troisième épreuve en Chine, Sebastian Vettel s’impose magistralement au terme d’une course folle marquée par la pluie.

Un premier succès qui en appelle d’autres, puisque cinq victoires viennent s’ajouter à la régulière, grâce à l’allemand, mais aussi à Mark Webber. L’australien entre ainsi dans le cercle très fermé des vainqueurs de Grand-Prix.

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La machine à gagner nommée " Red Bull-Renault " est-elle cependant en mesure de lutter face à Brawn GP et son incroyable diffuseur à double étape ? Si le taureau rouge ne cesse de monter en puissance tout au long de l’année, elle a aussi beaucoup de mal à refaire son retard sur la formation britannique. Résultat, elle échoue dans les deux championnats à la deuxième position.

Qu’importe, cette saison 2009 marque l’entrée de Red Bull-Renault dans la catégorie des " top-teams ", et ce double titre de Vice-Champion du monde aspire à un avenir prometteur.

L’année 2010 va confirmer ce nouveau statut de l’écurie autrichienne. Misant sur la stabilité, Red Bull-Renault aborde cette campagne avec la ferme intention de décrocher son premier titre mondial.

Version aboutie de la RB5, la nouvelle RB6 a tout pour dominer outrageusement le championnat. Et pourtant, le taureau rouge ne le fait pas. Accrochages entre ses propres pilotes, faits de course défavorables, fiabilité aléatoire, Red Bull-Renault perd trop de points. Ces contre-performances dramatiques sont à la hauteur du potentiel de la voiture, à savoir exceptionnel. Quand tout fonctionne, rien n’arrête la RB6. Ses neuf victoires compensent ainsi parfaitement ses errements, permettant en outre à la formation autrichienne de rester dans la course aux deux titres.

Ceux-ci se joueront dans les deux dernières courses. Le classement des constructeurs donnera moins de fil à retordre que celui des pilotes. Il est en effet obtenu dès le Brésil, devant les yeux de Carlos Ghosn, le Président Directeur Général du groupe Renault. L’occasion idéale pour annoncer le renforcement des liens entre Red Bull et le constructeur français, matérialisé par une présence visuelle renforcée du Losange sur la RB6.

Mais rendez-vous est pris à Abu Dhabi, théâtre de la dernière épreuve 2010, pour décider du champion du monde pilote. Et on ne donne pas cher à Sebastian Vettel et à Mark Webber, tous deux encore prétendants, mais loin, très loin du leader, l’espagnol Fernando Alonso.

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La Formule 1 réserve toutefois des scénarios parfois incroyables, terribles pour certains, magnifiques pour d’autres. Et ce dimanche 14 novembre 2010 fut l’un de ces jours plein de réussite pour Red Bull-Renault. L’équipe autrichienne, et tout particulièrement son jeune pilote allemand Sebastian Vettel font ce qu’il faut : pole position, course menée de bout en bout et victoire.

Mais le salue vient de la concurrence, avec une stratégie complètement loupée de Fernando Alonso. Englué dans le trafic, l’espagnol butte sur Vitaly Petrov. Incapable de le doubler, le pilote Ferrari voit sa première place au championnat disparaître au profit de Sebastian Vettel. Et à l’allemand de récupérer le titre mondial, au nez et à la barbe de Fernando Alonso. Ironie de l’histoire, c’est une Renault qui prive l’espagnol du sacre.

Red Bull-Renault et Sebastian Vettel décrochent ainsi leur premier titre mondial, l’allemand devenant d’ailleurs le plus jeune Champion du monde de l’histoire ! Le taureau rouge a parfois fait preuve d’un véritable manque d’expérience mais l’issue finale est heureuse et méritée. Renault, en qualité de motoriste, ajoute pour sa part deux nouveaux titres à son palmarès.

Marquée par l’arrivée de Pirelli en lieu et place de Bridgestone, l’année 2011 doit être la saison de la confirmation pour Red Bull-Renault. Statu quo du côté des pilotes, avec Sebastian Vettel et Mark Webber maintenus dans leur fonction. Dans le cadre du renforcement de ses liens avec Renault, Red Bull Racing reçoit le soutien d’INFINITI, la marque premium de l’Alliance Renault-Nissan.

L'écurie autrichienne montre très rapidement qu'elle a appris de ses erreurs de 2010. Avec une RB7 diaboliquement performante et un Sebastian Vettel plus mature que jamais, Red Bull-Renault accumule les pole positions et les victoires. Plus que des mots, des chiffres: le pilote allemand signe 11 succès contre un pour son coéquipier australien. Encore plus incroyable, Red Bull-Renault obtient 18 pole positions sur 19 courses disputées !

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Avec un tel bilan, les titres ne peuvent échapper à la formation autrichienne et à Sebastian Vettel. Jamais Red Bull-Renault n'a finalement été inquiété par une concurrence sans cesse différente, les équipes Ferrari et McLaren n'étant pas régulières dans leurs résultats.

Le taureau rouge confirme donc ses titres 2010 en décrochant deux nouveaux sacres, les 18e et 19e de Renault en Formule 1. Plus que jamais, Red Bull-Renault est l'équipe à battre pour 2012.

Une année où les cartes sont redistribuées du fait d'une nouvelle réglementation technique. Les points forts de la RB7, comme l'utilisation d'un diffuseur soufflé permettant une meilleure stabilité de la voiture, sont bannis. La nouvelle RB8, privée de ses atouts, a donc la lourde tâche de défendre les titres acquis lors des deux saisons précédentes.

Red Bull-Renault peut toutefois compter sur la stabilité, avec la présence de Sebastian Vettel et de Mark Webber.

Statistiques*


InformationsStatistiques
Grand Prix disputés188
Nombre de saisons10
Nombre de pilotes6
Nombre de monoplaces10
Nombre de Titres Mondiaux8
Victoires52
Pole positions58
Meilleurs tours52
Podiums134
Points3 470.50


*Episode TAG Heuer inclus

Saisons

2007 Red Bull Racing Renault
5e du championnat des constructeurs (24 pts) ; D.Coulthard 10e (14 pts), M.Webber 12e (10 pts)

2008 Red Bull Racing Renault
7e du championnat des constructeurs (29 pts) ; D.Coulthard 16e (8 pts), M.Webber 11e (21 pts)

2009 Red Bull Racing Renault
2e du championnat des constructeurs (153,50 pts) ; M.Webber 4e (69,50 pts), S.Vettel 2e (84 pts)

2010 Red Bull Racing Renault
Champion du monde des constructeurs (498 pts) ; S.Vettel 1er (256 pts), M.Webber 3e (242 pts)

2011 Red Bull Racing Renault
Champion du monde des constructeurs (650 pts) ; S.Vettel 1er (392 pts), M.Webber 3e (258 pts)

2012 Red Bull Racing Renault
Champion du monde des constructeurs (460 pts) ; S.Vettel 1er (281 pts), M.Webber 6e (179 pts)

2013 Infiniti Red Bull Racing Renault
Champion du monde des constructeurs (596 pts) ; S.Vettel 1er (397 pts), M.Webber 3e (199 pts)

2014 Infiniti Red Bull Racing Renault
2e du championnat des constructeurs (405 pts) ; S.Vettel 5e (167 pts), D.Ricciardo 3e (238 pts)

2015 Infiniti Red Bull Racing Renault
4e du championnat des constructeurs (187 pts) ; D.Ricciardo 8e (92 pts), D.Kvyat 7e (95 pts)

2016 Red Bull Racing TAG Heuer
2e du championnat des constructeurs (468 pts) ; D.Ricciardo 3e (256 pts), M.Verstappen 5e (204 pts), D.Kvyat 14e (25 pts)

2017 Red Bull Racing TAG Heuer
3e du championnat des constructeurs (368 pts) ; D.Ricciardo 5e (200 pts), M.Verstappen 6e (168 pts)

Evolution

Classement des constructeurs

Points

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